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Poète, magicien de la couleur, Henry Rouyer l'utilise comme un langage privilégié, pour remplacer les mots. C'est sa manière à lui de communiquer. De la couleur, il connait toutes les subtilités, toutes les nuances.

L'artitste suisse, né a Vevey en 1928, après des études au collège de Saint Maurice en Valais, arrive a Paris pour étudier philosophie à la Sorbonne et parallèlement étudie aussi à l'Acadèmie des Beaux Arts.

Henry Rouyer connait entre 1980 et 1990 une notorité internationale, Lauréat de nombreux concours, récompensé par de nombreuses médailles d'or et d'argent en 1982 et 1985 à Paris, du Prix du  Festival International d'Osaka en 1983, il reste toutefois peu connu du grand public, malgré un réseau d'exposition très étendu qui amena ses oeuvres aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne, en France et en Suisse.

Son oeuvre, non figurative, jaillit tout droit des mouvements artistiques des années 50, l'abstraction lyrique et ses diverses expressions.Il a d'ailleurs cotoyé certains de ses meilleurs interprètes, Pierre Soulages, Georges Mathieu, puis les nouveaux réalistes, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, ainsi que des écrivains et critiques d'Art tels que Pierre Restany et Henry Galy-Carles pour ne citer que ceux-ci.

Intitulées, FENETRES, DECHIRURES, TABERNACLES, RECTANGLES D'OR, LESSIVES, ses toiles sont tantot des champs aux tons dorés, orangés, qui leur confèrent une allure d'icones, empreintes de mysticisme; tantot ce sont des tons bruns, doux qui irradient les canevas, des ocres fluides évoquant la terre, les récoltes, les moissons, les blés murs. Mais il y a aussi les toiles offrant une variété de verts, aux consonances végétales, traduisant la nature dont l'artiste à la nostalgie, le Valais de ses jeunes années ancré au plus profond de son etre. Il privilégie pourtant les bleus intenses, acquatiques, lui rappelant ses premières expériences à Casablanca. Ce sont toutefois les rouges qu'il manie avec la plus grande fougue.

Ce qui distingue le travail d'Henry Rouyer réside dans ses aptitudes de coloriste, mais aussi dans sa technique originale. Sur la toile brute, qu'il colle lui meme, il applique des papiers métallisés qui contribuent à donner à ses oeuvres cette luminosité si particulière, comme venue de l'intérieur. Par dessus, il applique ensuite des papiers de soie froissés qui absorbent la couleur et se transforment en fines nervures. Sur ces fonds subtilement colorés, au relief irrégulier, il inscrit de petits signes avec une totale liberté d'expression. Les fenetres s'ouvrent, se transforment, se déchirent, leur structure de plus en plus complexe et les couleurs s'exacerbent et s'affrontes.

Si elles interpellent le regard des yeux, les oeuvres dévoilent la profondeur de leur richesse avec le regard du coeur. Henry Rouyer :  "J'ai décidé de remplacer les mots par la couleur" .


ENGLISH

Poet, magician of color, Henry Rouyer uses it as a privileged language, for the words. This is his way of communicating. Color, he knows all the subtleties, the nuances.

The artitste Swiss, born in Vevey in 1928, after studying at the College of Saint Maurice in the Valais, arrives in Paris to study philosophy at the Sorbonne and parallel studies at the Academy of Fine Arts.

Henry knows Rouyer between 1980 and 1990 an international notoriety, winner of numerous competitions, awarded many gold and silver in 1982 and 1985 in Paris, the Prix du Festival International of Osaka in 1983, there remains little known to the public, despite an extensive network of exhibition which brought his work in the United States, Japan, Germany, France and Switzerland.

His work, not figurative, springs straight from the art movements of the 50s, lyrical abstraction and its various expressions.Il has also rubbed shoulders with some of his best interpreters, Pierre Soulages, Georges Mathieu, and the New Realists, Jean Tinguely Niki de Saint Phalle, as well as writers and critics such as Art Restany Galy-Carles and Henry to name them.

Titled, WINDOW, TEARS, TABERNACLES, golden rectangles, WASHING Earlier, his canvases are fields with golden tones, orange, giving them a look of icons, prints of mysticism, sometimes they are brown tones, soft radiating the canvas, ochres fluids evoking the land, crops, harvest the ripe corn. But there are also paintings offering a variety of green-sounding plant, reflecting the nature of which the artist to nostalgia, the Valais of his youth anchored in the depths of his being. Yet he favors the intense blues, Aquatic, reminding him of his first experiences in Casablanca. This is the red however he handles with great ardor.

What distinguishes the work of Henry Rouyer lies in his ability as a colourist, but also in his original technique. On raw canvas, glue qu'ill him even he applies metallic papers that help to give his works the brightness so peculiar, as coming from within. Above, it then applies crumpled tissue paper to absorb the color and turn into fine veins. These funds on subtly colored, irregular relief at he scored small signs with a total freedom of expression. The windows open, turn, break open, their structure more complex and the colors intensify and be faced.

If they challenge the gaze of the eyes, the works reveal the depth of their wealth with the eyes of the heart. Rouyer Henry: "I decided to replace the words with color"​

HENRY ROUYER



PEINTRE

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